DRAGUIGNAN

36 664 hab en 2008. Dracénois, dracénoises. 181 m alt.

La vallée de Draguignan, au pied duMalmont, est arrosé par la Nartuby, affluent de L'Argens. Le comte Chaptal,  chimiste et homme d'état français (1756-1832) appelait ce bassin de Draguignan "le grand jardin anglais".

Frédéric Mistral fait dériver Draguignan du latin "Draco", dragon. 

Selon la légende, le lieu serait né de la lutte contre un dragon (Draconem) qui figure sur les armes médiévales de la ville. L'interprétation est en accord avec la légende de l'évèque d'Antibes, le pieux Hermentaire qui aurait combattu victorieusement vers l'an 400 un dragon ailé.

En 1560, Antoine et Paulon de Richieu, seigneurs de Mauvans, protestants acharnés, ravagèrent de nombreux villages provençaux. Antoine fut reconnu alors qu'il se promenait seul dans les rue de Draguignan. Il fut lynché sur place, puis on lui arracha le coeur pour le promener dans les rues au bout d'une perche. Son corps fut traîné autour des remparts et jeté aux chiens.

La préfecture fut contruite en 1845 par le préfet Haussmann (1809-1891).  Celle-ci fut transféré à Toulon en 1974 et devint sous-préfecture.

Les allées d'Azémar : Ex aires Saint-François. Le "jardin anglais", entouré d'allées de platanes, est décoré d'un buste de Clémenceau, député de Draguignan pendant 25 ans, puis sénateur du Var.

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