BRUE-AURIAC
1 161 hab en 2008. Brussois, brussoises. 254 m alt.
C'est la réunion des deux villages de Brue et de Auriac qui a donné naissance au village actuel. Situé au coeur d'une riche plaine viticole, la commune est dominée à l'ouest par le sommet de Louchon (471 m), au débouché du vallon de Font-Taillade.
Brue : du gaulois "brucus" (bruyère).
Auriac : Toponyme issu du gentilice celtique Aurius, propriétaire de domaines dans la vallée à l'époque gallo-romaine.
Au cours des siècles, les deux seigneurs de Brue et d'Auriac se livrèrent combat, de génération en génération, pour savoir à qui appartenaient les terres que l'un et l'autre avaient cédées à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, d'une part, et aux templiers, de l'autre. Cette lutte fut un moment tempérée par le roman d'amour vécu entre Cordic, fils d'un fermier de Brue, et Colette, fille d'un paysan d'Auriac.
En 1735, Georges Roux, dit Roux le Corse, célèbre armateur marseillais, fonde le village actuel. Il achète le terroir de Brue et y fait édifier sur ses propres plans (prévoyant des égouts) une cité agricole et artisanale. Des industries s'y installent ( on y travaille la soie, la faïence, le drap) et attirent une main-d'oeuvre abondante : jusqu'à 3 000 hab à la fin du XVIIIème siècle.